Extrait du livre d’Odette Gagnaire “Apinac en comté de Forez puis… en France” (1992)
Le chevalier d’Apinac, Jean II Mareschal est mort en 1347 :
Il instituait Pasturel son héritier à une condition formelle : il devra porter « son nom et ses armes ». Nous connaissons « les armes » de Pierre Mareschal : «l’écu au lion ».
Cet emblème, fort souvent adopté, ne permettait pas d’établir la différence entre les seigneurs, aussi, depuis 1275, l’écu de Pierre a-t-il été ornementé. De quelle façon ?
Les armoiries étant « l’ensemble formé de l’écu et des ornements extérieurs », ses dimensions permettent de donner au lion une position plus oblique et d’ajouter une bordure. Dans le langage du blason, dont nous savons qu’il se veut savant, le lion, dit «de gueules» est rouge et la bordure « de sable », tout simplement noire ; sur celle-ci sont dessinées huit pièces d’or… Pourquoi avoir choisi le besan (ou besant), ancienne monnaie de l’Empire bysantin ? Peut-être, par cette image, les seigneurs d’Apinac ont-ils voulu rappeler le souvenir de nos comtes partis cinq fois à la croisade ?