Si les paysages d’Apinac sont si variés et agréables, c’est en grande partie grâce à une très ancienne tradition agricole qui contribue à leur entretien. Là où il n’y a plus d’élevage, le paysage se referme, les bois prolifèrent et les broussailles envahissent l’espace.
A Apinac, de nombreuses exploitations ont été transmises aux enfants qui les ont modernisées. Il arrive quelquefois qu’un tiers vienne s’intégrer à une famille, mais le capital social est si conséquent qu’il reste plus facile de le transmettre à ses enfants. Se lancer ou reprendre une exploitation demande une bonne dose de courage et de passion ! Cela nécessite aussi d’être bien entouré et de savoir se ménager des temps personnels.
Les temps et la société ont changé. Il apparaît très difficile, à présent, de gérer une exploitation individuellement. Les paysans se sont organisés, principalement en se groupant :
- – Au sein de GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) afin de pouvoir répartir temps libre et compétences. Il existe 4 GAEC sur Apinac.
- – En constituant une CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) pour bénéficier de machines performantes à coût réduit. Jérémy Gagnaire est le président de la CUMA apinacoise.
Les plus grosses fermes apinacoises pratiquent la polyculture-élevage. Les évolutions sont différentes d’une exploitation à l’autre : vente directe, reconversion à agriculture biologique, continuité d’une agriculture conventionnelle durable qui a intégré les normes sanitaires exigées. Si les prix des produits restent à peu près stables, les charges augmentent sans cesse.
Gérer une exploitation agricole aujourd’hui demande une formation minimale de niveau bac. La formation est continue. Saviez-vous que pour acheter et utiliser des produits phytosanitaires, il faut disposer d’un agrément de moins de 5 ans obtenu à la suite d’une formation obligatoire ?
Les agriculteurs sont témoins du changement climatique et réfléchissent à adopter de nouvelles variétés de culture, jusque-là réservées à des altitudes moindres. Ils tentent de maintenir une autonomie alimentaire pour le bétail : il n’y a plus assez d’herbe pour la durée habituelle de pâturage. Un apport de fourrage complémentaire devient nécessaire de plus en plus tôt dans la saison estivale. Ici, nous avons pourtant encore la chance de savoir les bêtes au pré une bonne partie de l’année.
Le travail du paysan, chaque jour, nourrit les consommateurs que nous sommes. Producteurs et consommateurs sont partie prenante d’une même problématique. L’agriculture est, comme notre société, en plein questionnement. Comme pour chacun de nous, aucun choix n’est sans conséquence, aucune option parfaite. Nous avons à réfléchir ensemble aux choix que nous faisons et à ce qu’ils impliquent pour la terre. Cette terre qui est pour tous, paysans ou non, notre précieuse source de vie.
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Pour vous renseigner sur la filière céréalière de la région, cliquer ici.
Gaec de La Valette 803 route du vallon |
Agriculture biologique, vaches laitières |
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Gaec des Clarines 327 route de Gachat |
Vaches laitières | 06 71 79 70 22 04 77 50 26 44 |
vincent.bransiet@wanadoo.fr | gaecdesclarines.sitew.com | |
Gaec des Lauriers 395 route des mas |
Vaches laitières, vaches allaitantes | 04 77 50 20 52 | |||
Gaec des Mas 254 route de l’Auvergne |
Vaches laitières | ||||
Giraudon René Pommier 1300 route d’Estivareilles |
Vaches laitières | ||||
Jayol Philippe 93 Chemin de Pommiers |
Vaches | ||||
Bouchet Edouard la Bourgeat 620 route de Serre |
Chèvres, oeufs |
Fayard Colette 75 Chemin des Haut de Serre |
Maraîchère | 06 76 20 36 62 04 77 50 28 80 |
Barrière Philippe 237 Rue de la Bourgeat |
Apiculteur 06 87 77 73 44 |
Dominique Bouchet “Cultures et Réserves” 54 Place du puits |
Aquaculture en eau douce |